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Décembre 2008 : le travail de la terre - 2

lundi 8 décembre 2008, par Jean-Marc

Au mois d’octobre dernier nous avons vu que les jardins les plus beaux et fertiles étaient ceux qui avaient reçu une bonne quantité de matières organiques durant l’hiver précédent. Avec le repos de la végétation le moment est donc arrivé pour procéder à cette opération.

Faisons un petit tour, non exhaustif, des possibilités que nous avons, à moindre coût, dans notre région, pour amender la terre de nos jardins.

L’idéal pour un petit terrain est de faire soi-même son propre compost car on peut disposer ainsi en permanence d’une réserve d’humus, immédiatement assimilable par les bactéries du sol, que l’on peut épandre en toute saison, en plusieurs fois en fonction des cultures, voire même en cours de culture. Nous reparlerons de ce sujet, qui mérite une ou deux rubriques à lui tout seul, ultérieurement.

A propos de compost l’agglomération de Montpellier revend sur place à la station de Grammont celui qu’elle réalise avec les déchets verts collectés dans la région. Évidemment le produit obtenu n’a rien d’une production bio mais son prix est des plus intéressant ( de l’ordre de 10€ le m3) et à défaut de meilleures fumures pour son potager mieux vaut celle-là que pas de fumure du tout. Pour de petites quantités il faut réaliser soi- même la mise en sac et cette opération est facilitée si l’on part à deux avec une personne qui tient le sac ouvert et la seconde qui charge à la pelle.

D’autres possibilités d’ obtenir du compost existent aussi à la station de Teyran.

Reste le cas des fumiers qui vont demander un temps de dégradation et d’assimilation plus long, surtout s’il sont pailleux, comme c’est souvent le cas chez nous avec le fumier de cheval.
Si vous en disposez c’est le moment idéal pour répandre sur les planches qui viennent d’être travaillés et à défaut de pouvoir répandre il convient de le mettre en plusieurs petits tas, pour qu’il ne chauffe pas trop et n’attire les foudres de votre voisin, mais afin qu’il commence sa dégradation. Attention : le fumier frais ne s’enfouit jamais directement dans le sol. Il faut compter 3 semaines d’épandage en surface puis après un léger griffage du sol 3 semaines de plus.
_Ce fumier est assez fréquent mais pour ceux qui veulent une adresse la voici : Centre équestre UCPA à St Clément de Rivière. La punition est la même qu’à Grammont (il faut charger soi-même) , le coup aussi très intéressant( 2€ la petite remorque ou la dizaine de sacs à donner directement au palefrenier) mais là il faut se présenter vers 8 h, suivre le petit chemin réservé aux vans, ouvrir la barrière en fer, approcher le véhicule des bennes, aviser le palefrenier et surtout avoir fini le travail pour 9 h au plus tard car le directeur n’aime pas les particuliers qui circulent en même temps que les chevaux.

Le fumier de moutons ou de plus haute valeur que celui de cheval, surtout quand il est frais, se trouve de plus en plus déjà emballé en sac de 20k et on en trouve chez quelques paysans du côté de Sumène. Il est à réserver aux légumes les plus gourmands (tomates, aubergines) et sera donc apporté de ce fait plutôt en février et mars, époque où il est le plus abondant (je vous en reparlerai à ce moment là).

Enfin pour ceux qui répugnent à charrier des sacs de fumier dans leur véhicule il existe dans le commerce du terreau à base de fumier de cheval et mieux encore le fameux Or Brun qui plus qu’un simple terreau est un véritable amendement organique enrichi et dont l’exceptionnelle concentration évite beaucoup de manipulations.

Jean Marc

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