Toutes les variétés de salades sont des espèces à cycle de vie dit annuel (qui font donc leurs graines la même année que celle du semis).
Certaines variétés (chicorée frisée, scarole, mâche, laitue d’hiver), en étant semées en deuxième partie de l’année, n’ont pas le temps avant le froid d’assurer leur descendance et peuvent donner l’illusion qu’elles sont bisannuelles.
Mais attention : un semis de ces variétés-là au sortir de l’hiver est systématiquement voué à l’échec car les jeunes plants trompés par la croissance du jour et pressés par celle de la température vont mettre toute leur énergie à se reproduire en oubliant de faire des feuilles.
A l’opposé les variétés adaptés à la chaleur ne vont pas se satisfaire des grosses amplitudes de température et vont donc très peu ou pas germer.
Le mois de Mars est donc un mois crucial pour le semis car, plus que l’influence de la lune, c’est le choix de la variété la mieux adaptée qui fera la bonne récolte.
La salade que l’on sème en mars sera prête en mai ; c’est donc naturellement la Reine de Mai qu’il faut semer ce mois-ci et dans la catégorie des laitues pommées on peut y ajouter la laitue Appia assez polyvalente.
C’est aussi le mois de semis des laitues grasses variétés Sucrine et Craquerelle du Midi.
Enfin toute la famille des batavias, qui ne cesse de s’agrandir, doit être mise au menu.
Il est toujours bon d’ailleurs, que l’on fasse soit même le semis ou que l’on achète les plants, d’assortir des batavias toujours plus lentes à monter à graines avec des laitues qui seront prêtes à être consommées en premier.
Dans les deux cas aussi, même pour une famille de deux personnes aimant la salade, ne jamais repiquer dans le mois plus de cinquante plants sous risque de n’avoir pas le temps de pouvoir tout consommer.
Jean-Marc