Abelia chinensis, pour un automne parfumé

La pluie de début septembre a permis aux plantes de reprendre vie après la sécheresse estivale. Nos massifs nettoyés des dégâts de l’été sont prêts pour accueillir de nouvelles plantations que nous souhaitons toujours très florifères. Mais il faut aussi penser à disperser dans le jardin, tout près de la maison, quelques plantes parfumées qui enchanteront notre odorat tout au long de l’année.

Pour une fin d’été et un automne parfumé, pourquoi ne pas planter un Abelia chinensis ?
Originaire de Chine, comme son nom l’indique, il a été introduit en Europe en 1817. De la famille des Caprifoliacées, c’est un grand arbuste au port compact qui atteint 2 m de haut et autant de large. Son feuillage vert est pratiquement persistant, semi-persistant si l’hiver est très froid.

De fin août jusqu’aux premiers froids, l’arbuste se recouvre d’une abondante floraison merveilleusement parfumée dont les effluves se répandent dans le jardin. Les fleurs blanc pur aux étamines saillantes ont des calices rose clair qui persistent sur l’arbuste bien après que les fleurs soient tombées, prolongeant ainsi la période de floraison.

C’est une plante peu exigeante mais elle ne se plait pas en terrain aride. Il faut noter qu’Abelia chinensis est moins résistant à la sécheresse que l’hybride Abelia x grandiflora dont il est un des parents : il a eu besoin de 2 arrosoirs cet été alors que Abelia x grandiflora a pu complètement s’en passer. Avant l’été, il faut penser à ajouter une bonne épaisseur de paillage autour du pied, pour conserver l’humidité le plus longtemps possible.

Après la floraison, on peut tailler les tiges et rameaux desséchés. Tous les trois ans, il vaut mieux rabattre un tiers des plus vieilles branches, afin de favoriser l’apparition de nouvelles ramifications.
Abelia chinensis est rustique pour notre région.

Annie