Amaryllis belladonna est une plante bulbeuse, originaire des plaines sud-africaines. C’est le véritable amaryllis, à ne pas confondre avec Hippeastrum, appelé amaryllis par les fleuristes, mais qui est gélif, à garder à l’intérieur l’hiver.
Je l’avais obtenu à une bourse aux plantes, il y a bien longtemps. Il a supporté plusieurs canicules ainsi que l’hiver 2012.
Au jardin, il n’est jamais arrosé mais les 2 orages du mois d’août (30 et 40 mm d’eau) ont sûrement stimulé sa floraison.
A la fin de l’été, en septembre, la haute tige florale émerge du sol en l’absence des feuilles et porte un long bouton pointu. Puis 6 à 8 fleurs en grosses trompettes roses s’épanouissent. Il en existe aussi de couleur blanche.
Après floraison, la hampe sèche et les feuilles apparaissent en rosette avec un développement hivernal lent, puis plus rapide au printemps, jusqu’à disparition l’été, où plus rien n’indique la présence d’une plante.
Il fructifie très bien si on ne taille pas la hampe florale. Les fruits ressemblent à des graines de grenades. Le semis est facile et c’est un bon moyen de le multiplier...
A la plantation, le bulbe ne doit pas être enfoncé profondément dans le sol. Il doit juste affleurer le niveau du sol.
Il serait certainement profitable d’ajouter de la corne torréfiée au substrat de plantation.
Amaryllis belladonna est une plante à grand effet qui ne demande aucun soin particulier, juste penser à repérer son emplacement.
Concernant la rusticité des hippeastrums, Jean-René précise qu’il possède depuis plusieurs années H. vitatum, qui a l’avantage d’être plus rustique que la plupart des autres hippeastrums.
C’est une plante que l’on rencontre souvent en pleine terre, dans les villages de bord de mer au climat plus doux. Il est rouge et blanc.
Annie