On voit l’Eleagnus ebbengei partout malgré son nom impossible. Laissé libre c’est un gros buisson au feuillage vert wagon, argenté au revers, persistant, aux jeunes pousses bronzées et qui atteint 3 mètres de cotés. Mais on peut le tailler à sa guise. Il se plaît dans n’importe qu’elle terre de jardin à mi ombre ou au soleil. Un peu lambin à ses débuts, il démarre ensuite en flèche tous azimuts.
D’octobre à décembre, il embaume d’une entêtante senteur de jasmin dont on se demande bien d’où elle provient, car ses fleurs en clochettes cireuses se dissimulent sous les feuilles. La floraison est suivie de petits fruits qui font le régal de tous les oiseaux.
Pour composer une belle haie mixte on peut l’associer au laurier tin, au lilas, au kolkwitzia, aux rosiers lianes, arbustes printaniers qui s’appuieront avantageusement sur la silhouette dense des Ebbengei taillés en douceur.
Son cousin l’olivier de Bohème (E. angustifolia) au feuillage caduc gris-vert, argenté au dessous et à la floraison parfumée, suivie de fruits bronzes gros comme des olives, prendra le relais au printemps.