Hortus

Le Tricyrtis

dimanche 14 novembre 2010, par Elisabeth

boutons et fleurs

Octobre est passé et comme chaque année, fidèle à lui-même, le Tricyrtis a tenu ses promesses. Malgré la grosse chaleur de l’été et grâce au goutte à goutte, durant notre longue absence, sa floraison fut abondante.

Son origine est japonaise, où il pousse en forêt ou en fourrés humides, en semi ombre jusqu’à 3000 m d’altitude. Son nom anglais veut dire « lis crapaud ». Cette liliacée haute de 40 à 80 centimètres, fleurit en octobre.

Elle présente des tiges poilues, érigées, parfois pendantes, des feuilles oblongues poilues elles aussi, engainantes de 5 à 8 cm et jusqu’à 15 cm suivant les hybrides. Cette plante asiatique attire l’œil par ses fleurs en étoiles d’un blanc-rosé, moucheté de pourpre, au cœur jaune, sur lequel on peut voir de très près un système pileux perlé d’un liquide, très curieux et très joli. Est-ce un procédé d’attirance pour les pollinisateurs ? La tige se termine en cyme. Il existe une 20e de variétés, allant du blanc, au jaune en passant par le rose vif. La culture est facile en sol un peu frais au nord ici, avec un peu d’eau en été, et les gelées jusqu’à -15° ne dérangent pas la plante. La touffe disparaît en hiver, il faut rabattre et attendre le printemps pour voir les jeunes pousses.

massif

C’est une vivace originale et très gratifiante, car très florifère, que j’ai depuis une 15e d’années dans mon jardin, au nord bien sûr. Tricyrtis « Lilac Tower », hybride de « hirta », ne me demande pas de soins particuliers et même gonfle sa touffe généreusement que l’on peut diviser de souche très facilement. Une année, à la bourse aux plantes, j’ai amené 26 petits pieds après avoir transplanté le pied mère.

Voici encore une autre curiosité, parmi toutes celles que nous pouvons mettre dans nos jardins chéris, peu exigeante, venant pourtant d’Asie, de terres fraîches et qui, malgré la sécheresse estivale, s’adapte bien à nos plates-bandes pourvu qu’on lui donne un peu d’eau.

Elisabeth

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