Clematis armandii

Elle se moque du temps de Mars, avec son vent aigre et ses averses glacées. Elle est là dans toute sa beauté, étalant ses fleurs blanches, très parfumées au miel, en forme de grosses étoiles.

Mais qui donc ? Clematis armandii.

Rien ne l’a dérangée. Ni le soleil brûlant de l’été 2001, ni le froid de cet hiver (-9°). Depuis janvier, je l’observe gonfler ses boutons et tout à coup c’est l’explosion, le pied de nez à l’hiver.

Elle n’est pas très gourmande. Elle accepte la terre argilo-calcaire de nos jardins. Je lui ai donné un mélange de terre et compost, plus une poignée de corne broyée, au fond du trou de plantation, un goutte à goutte l’été, et elle me gratifie de belles pousses de dix centimètres par jour. Incroyable !

C’est une liane au feuillage persistant, trifolié, brillant et coriace et vert foncé à cuivré. Elle s’accroche par des vrilles très solides. Les fleurs mesurent 6 cm de diamètre, environ. Son pays d’origine est la Chine, d’où elle nous est venue vers 1900, et où on la trouve à l’état sauvage jusqu’à 2400 mètres d’altitude.

Elisabeth G.