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La Bonne Maison

mercredi 31 octobre 2012, par Elisabeth

Visite du 7 mai 2011. La Mulatière-Lyon. Le temps est beau et agréable. Très bon repas servi sur la terrasse.

La propriété d’un hectare est insoupçonnable de la rue, cachée par de hauts murs en galets des costières, dans un quartier 19e.

On passe le portail et là 800 variétés de roses vous attendent pour le bonheur des yeux et le chatouillement du nez.

Odile Masquelier, la propriétaire, vous invite à la suivre en parcourant les terrasses, descendant doucement vers la Saône, d’où l’on aperçoit la ville de Lyon. On réalise alors, depuis qu’elle a remis en valeur le jardin de son enfance, qu’elle a procédé par étapes. Et pour ne pas « s’ennuyer des roses seules » , un aveu, elle a introduit une foule d’arbres, arbustes, buissons, toute une collection de plantes qui vont fleurir toute l’année : depuis les bulbes du printemps, jusqu’au dernier rosier qui fleurit à Noël.

Le jardin est sa vie et elle y travaille chaque jour, surveille, sélectionne, taille, nettoie, hume, admire, aime, choie, chouchoute, etc...

De grands arbres marquent cette propriété comme les cèdres, cyprès, peupliers, résineux et un magnifique Sophora tortueux.

Pour éviter la monotonie, collection de Deutzia, Kolkwitzia, érables du Japon, Weigélia, euphorbes, pivoines, buddleia, iris, ails, tulipes.

A remarquer bien sûr quelques beaux rosiers comme « Stanwell Perpetual » à la longue floraison, « Lijiang Road Rose » envahissant les arbres, « Mme Isaac Pereire » le plus parfumé du jardin, « The Faun », mon chouchou et sa jolie mosaïque, « Isabelle Nabonnand » pour le Midi, « Hugonis » et ses feuilles imitant la fougère...

Elles sont partout, en buisson, sur les murs, en pergola, dans les arbres, sur la serre et sur les concurrentes...

L’impuissance ou peut-être l’envie ne nous gagneraient-elles pas, nous modestes jardiniers du Languedoc, où nos plantes souffrent tant du manque de pluies et du climat des extrêmes ?

Pour se consoler on admire, on s’émerveille, on s’ébahit, on est dépassé par une telle profusion, je ne trouve plus de superlatifs...

La Bonne Maison serait-elle un « parc » aux roses exceptionnelles, à l’image de leur protectrice ?

Odile Masquelier
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