Que faire au jardin en juillet ?

C’est l’été. Les plantes méditerranéennes sont au repos pour passer au mieux les grosses chaleurs. Le jardinier méditerranéen aussi !
Il profitera quand même de la fraîcheur matinale pour visiter son jardin. Il y trouvera toujours quelque chose à y faire.
Aux heures les plus chaudes de l’après-midi, il feuillettera les catalogues de ses pépiniéristes favoris à la recherche de nouvelles plantes à introduire au jardin dès l’automne. Il visionnera aussi les photos prises lors des visites de jardins, à l’affût d’idées pour modifier ou embellir un coin de son jardin.

Comme en juin, il faut surveiller attentivement que le sol ne soit pas sec au pied des plantes mises en place depuis l’automne.

LA TAILLE

Couper les fleurs fanées des vivaces et des arbustes.
C’est le moment de récupérer des graines pour nos semis et pour garnir la Banque de graines de Claudette.
Pour redonner un coup de jeune aux thyms après la floraison, éliminer les fleurs fanées d’un coup de cisaille.

LES SOINS AUX ROSIERS

Les rosiers ont souffert de la grosse chaleur et de la sécheresse de juin. Après la floraison, tailler soigneusement les fleurs fanées.
Pour leur redonner du punch, on peut arroser régulièrement au pied du rosier avec du purin de consoude dilué à 1/10^e. A faire le soir.
Après arrosage, on remet du paillage.
Tous les 15 jours, une pulvérisation sur le feuillage de purin de prêle favorisera la résistance aux maladies, sans oublier le dessous des feuilles ainsi que le sol sous le rosier.
Rappel : on ne traite pas en plein soleil par temps de canicule, ni lorsque les plantes souffrent de la sécheresse. Si les plantes ont soif, on arrose toujours copieusement la veille.

LA MULTIPLICATION

 Le feuillage des lis blancs ou lis de la madone (Lilium candidum) est maintenant desséché. C’est le moment de les diviser.
Soulever délicatement l’ensemble des bulbes à la fourche-bêche, faire tomber la terre.
Partager en plusieurs « paquets » de bulbes et bulbilles qu’on replante ensemble, sans chercher à les séparer.
Creuser des trous de plantations d’une quinzaine de cm de profondeur. Mélanger du terreau de feuilles ou du compost très mûr à la terre. Verser 7 ou 8 cm de ce mélange au fond du trou.
Disposer dessus vos « paquets » de bulbes et bulbilles. Les bulbes ne doivent pas être trop enfouis, la pointe des bulbes doit être juste couverte de 2 ou 3 cm de terre.
Rebouchez et marquer d’un tuteur. Les premières pluies d’automne les feront sortir.

 On procèdera de la même manière pour les scilles du Pérou (Scilla peruviana) dont le feuillage est également desséché.

 C’est en été qu’on prépare les boutures de lauriers-rose en mettant des tiges non fleuries à tremper dans un bocal d’eau pour qu’elles s’enracinent. Disposez les de manière à ce qu’elles ne touchent pas le fond du bocal. On peut ajouter quelques morceaux de charbon de bois pour garder l’eau claire.
Le bois des tiges doit être aoûté (ni trop jeune, ni trop dur non plus).
Les boutures doivent mesurer entre 15 et 20 cm. On enlève les feuilles du bas et on n’en garde que quelques unes en haut.
Une légère incision verticale dans le bas de la tige favorisera l’apparition de racines.
Lorsque les tiges seront bien racinées (environ 2 mois), on repiquera en godet avec un substrat léger composé de 60 % de terreau, 20 % de sable de rivière, 20 % de perlite ou de vermiculite.

Tous ces petits travaux nous permettront de rester connectés au jardin sans fournir de gros efforts !

Annie